Swakopmund et la côte atlantique

Publié le par Catherine & Marianne



Depuis le Brandberg, nous avons suivi la piste C 35, morne et plate avant de rejoindre la route de sel C 34 et de faire le crochet par la colonie d’otaries à fourrures de Cape Cross (à environ 125 km au nord de Swakopmund). il est interdit de sortir de la route, afin de préserver le fragile écosystème : en l’absence de pluie dans cette région, les lichens qu’on peut observer mettent des années à pousser ; ainsi, toute trace de pneu aura non seulement pour effet de les détruire, mais restera en outre visible des années !

 










Un permis d’entrée de 45N$ doit être acquitté à l’accueil, avant de pouvoir pleinement du spectacle offert par la colonie, qui comporte environ 300 000 membres.






 






Le spectacle, tout comme le bruit et l’odeur, sont saisissants ! Avec de la pommade vick au bord des narines, l’odeur fétide d’excréments et de charogne devient nettement plus supportable.





                           
 




Le taux d’occupation au mètre carré est impressionnant et c’est un ballet permanent, entre celles qui vont à l’eau, qui en reviennent, qui jouent, se bâtent ou dorment comme des bienheureuses.



 

 

 









Sans oublier les chacals qui rodent en permanence, leur tâche étant d’assainir la colonie en la débarrassant des cadavres, qui font son régal. Quant à la bande son, on croirait entendre un troupeau de moutons, le cri des petits ressemblant étrangement à un bêlement.




 

 

 

 









Petite station balnéaire paisible édifiée en plein désert au bord de l’atlantique, Swakopmund constitue une halte bien agréable en milieu de parcours ; détente, shopping, dégustation de fruits de mer et de poisson, promenades au bord de la mer sont incontournables.







Comme à Windhoek, la ville surprend par sa propreté, son calme, ses bâtiments de style germanique impeccables. Il s’en dégage néanmoins un charme que la capitale ne possède pas.











 


Sur les conseils de l’agence tourmaline, nous avons passé deux nuits au Cornertsone Guesthouse
 (http://www.cornerstoneguesthouse.com/), chambre d'hôte très agréable située à proximité immédiate du centre ville de Swakopmund et du bord de mer (500 mètres). L’établissement, ouvert depuis environ un an lors de notre passage, comporte cinq chambres avec terrasse, spacieuses et aménagées avec goût , qui offrent toutes les facilité, wifi, télé écran plat avec le câble, frigo, bouilloire…  petit plus qui ne gâche rien, l'accueil y est remarquable et Peter et Margo, propriétaires des lieux, font tout pour faciliter votre séjour, vous conseiller, réserver pour vous un restaurant, une activité… le tout avec le sourire et gratuitement. Nous recommandons donc vivement cet établissement !

 

 

 

 

Une halte d’au moins deux nuits sur place semble le minimum pour profiter pleinement de cette charmante station balnéaire, de ses restaurants (les fruits de mer du Tug, restaurant en face de la jetée offrant une superbe vue sont absolument délicieux !) et des activités qui peuvent s’y pratiquer.

 


 

L’offre d’activité est diverse et variée, il y en a pour tous les goûts, entre le survol du désert en avion ou montgolfière, une croisière en bateau dans la baie de Walvis Bay, une excursion dans le désert, des balades à cheval ou à dos de chameau….

Nous avions opté pour la promenade en kayak depuis Walvis Bay, à 30 km au sud de Swakopmund et le survol du Namib en avion. Comme le survol du désert se pratique l’après midi, l’expédition kayak devait avoir lieu le matin. Malheureusement, le vent qui soufflait sur la côte a entraîné, à notre grand regret, l’annulation de l’activité. Il semble que ce soit souvent le cas. Mieux vaut donc, si possible, planifier ce type d’activité l’après midi.

 


Le survol du Namib en avion de tourisme est une activité inévitablement couteuse. Mais pour le prix, on pourrait s’attendre à bénéficier de conditions optimales, ce qui n’est pas le cas. Les avions sont fatigués, sièges déglingués, hublots rayés et opaques, ce qui est génial pour la photo aérienne ! Les avions comportent 5 places, et les deux places à l’arrière ne bénéficient pas de l’ombre des ailes. Elles sont donc inondées de lumière et de reflets, rendant le paysage tout gris, en particulier pour le passager qui se trouve à gauche de l’appareil. Le pilote nous ayant d’office installées au fond de l’appareil, nous n’avons malheureusement pas pu profiter pleinement du paysage grandiose qui défilait en dessous de nous.



























 

 

 

 


En quittant Swakopmund pour le désert du Namib, nous faisons rapidement le détour par Walvis Bay, avec pour ambition de rejoindre Pelican point, que nous devions découvrir en kayak la veille, mais qui n’a pu se faire pour cause de vent.


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                Pelican Point vu d'avion
 

Walvis Bay se situe à 30 km au sud de Swakopmund. La route qui y mène est superbe, entre mer et dunes. Moins touristique – c’est là que se trouve le port industriel – elle ne possède pas, selon nous, le charme un peu désuet de Swakopmund. Notre temps étant compté, nous ne faisons donc que la traverser pour rejoindre la piste qui mène vers Pelican point. Le départ de cette piste se situe au sud de la ville, sur la droite, juste avant  de l’usine de sel. La piste sinue entre les marais salants, qui abritent de nombreuses espèces d’oiseaux (flamands roses, avocettes, huitriers pie…).


 


Les marais prennent des teintes rosées dans lesquelles les oiseaux, flamands roses, aigrettes, huitriers pie, avocettes… se reflètent comme dans un miroir. 

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Après une quinzaine de kilomètres, accessibles à tous les véhicules, la piste débouche sur l’océan et, contrairement à ce qui est peut être indiqué dans les guides, aucune piste, même réservée aux seuls 4x4, n'est matérialisée pour relier le bout de la presqu’ile. Nous nous sommes donc contentées d’une promenade à pied le long de la plage, accompagnées par le balet nautique de plusieurs dauphins et d'une otarie solitaire, qui visiblement, se régalaient dans les vagues.



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